Une église

L'église vue depuis le chœur des frères

L'église vue depuis le chœur des frères

L'église

En entrant dans l’église des Dominicains (dédicacée le 22 mai 1960) ce qui impressionne d’emblée est la largeur de l’espace. Le béton a permis de construire cet ensemble rythmé par de larges piliers et linteaux. Les 6 premières travées conduisent le regard vers l’espace surélevé de l’autel. Celui-ci, majestueux et équilibré, en granit du Sidobre, constitue le centre de l’action liturgique vers lequel l’assemblée est comme naturellement attirée. L’espace autour de l’autel permet la concélébration des frères dont la prédication éveille les fidèles à la foi et nourrit la vie spirituelle.

En avançant, on découvre la grandeur du chœur (presque une seconde église dans l'édifice). Construit pour la célébration de l’Office divin, ses 150 stalles accueillent la communauté des frères ainsi que les fidèles conviés à partager la prière des matin, midi et soir.

Le Saint-Sacrement, conservé dans un tabernacle d'Henri Guérin, se trouve dans la chapelle ouest éclairée par le grand vitrail lumineux du bénédictin Éphrem Soccard (d'En Calcat). En réalité, la lumière est présente dans toute l’église grâce aux vastes «murs de lumière» constituée de claustras de brique toulousaine qui contiennent des carreaux de verre de couleurs variées (œuvre d’Henri Martin-Granel): ce mur semi-opaque diffuse une lumière discrète favorable au recueillement et à la prière.

La liturgie célébrée dans cet espace se révèle très ample. Le chant de l’assemblée est soutenu par l’orgue qui occupe la tribune. Il s’inscrit dans la tradition musicale de ce haut-lieu de vie liturgique qui associe tradition et audaces novatrices à l’école d’André Gouzes.